FOOTBALL : SPORT A RISQUE ?

TRAUMATISMES ET BLESSURES ÉVENTUELLES AU FOOTBALL

Traumatismes et blessures possibles à la pratique du football

Le football, bien que fort populaire, comme tous les sports, comporte des risques et expose à multiples blessures graves, en cas de chute, de glissade, d’étirements insuffisants ou encore de collision entre deux joueurs ou avec un objet (ballon/cages).

Parmi ces blessures nous avons :

1. Les traumatismes crâniens

Ces blessures sont des chocs sur le crâne souvent suivis de perte de connaissance. Ils peuvent être de gravités variables et pouvant entrainer des conséquences neurologiques et des lésions graves, telles que fractures et blessures superficielles. La blessure la plus redoutable quelle puisse entrainer est l’hématome inter cérébrale, qui nécessite un suivi neurochirurgical.

• La luxation de l’épaule

Elle consiste en la lésion la plus fréquente de toutes les luxations touchant les membres supérieurs. Très courante dans les sports de contact, elle concerne l’articulation entre la clavicule et l’omoplate et est la conséquence des chutes et chocs directs entre joueurs, entraine par la suite une incapacité immédiate. Dans le pire des cas elle peut nécessiter une chirurgie.

• La luxation des tendons péroniers

Cette blessure consiste en une luxation des tendons de la cheville. Le mécanisme de cette lésion peut être proche de celui de l’entorse du ligament externe de la cheville qui constitue aussi un type de lésion possible à la pratique du foot. Il est important de pouvoir les différencier car la luxation des tendons péroniers nécessite une chirurgie alors que pour une entorse du ligament externe de la cheville, la pause d’une attelle suffit amplement.

• L’entorse du ligament externe de la cheville

Contrairement à certains sports, tel que le ski, qui ont pu observer une diminution de ce type de blessures grâce au port des chaussures plus appropriées qui immobilisent entièrement la cheville, au foot et au rugby celle-ci reste grandement exposée. Elle est la conséquence des faux mouvements latéraux, ceux-ci surviennent à la course lors d’un changement de direction, en posant mal le pied sur un terrain (sol) instable ou en mauvais état, ou encore en roulant sur le ballon.

• Les traumatismes musculaires

Il existe deux types de traumatismes musculaires : le coup direct ou la béquille et l’étirement excessif du muscle dû à un démarrage violent ou impulsif.

Ces blessures sont plus fréquentes chez les sujets ayant plus de 30 ans et sont également observés de gravités variables : les moins graves sont de simples contractures et les plus graves peuvent être un claquage, il s’agit là de rupture de plusieurs fibres musculaires. Il existe également plus grave que le claquage, c’est la rupture totale et désinsertion musculaire, ce qui nécessite une intervention chirurgicale chez le sportif de haut niveau.

• La rupture du ligament croisé antérieur du genou

Le ligament croisé antérieur est l’un des quatre ligaments du genou, il assure la plus grande part de l’équilibre du genou.

Elle est considérée comme étant la lésion la plus grave et découle des tacles et des brusques changements de direction.

• La rupture du tendon d’Achille

Rare et très douloureux, ce traumatisme survient en cas de mauvaise réception après un saut ou une contraction brutale, le joueur est alors incapable de se relever et de marcher, une immobilisation complète est alors nécessaire. Son traitement nécessite une intervention chirurgicale chez le sportif de haut niveau.

• La rupture du tendon rotulien

 Encore plus grave que la rupture du tendon d’Achille, cette lésion a tendance à toucher le sportif vieillissant qui a dans son passé reçu des infiltrations de cortisone (hormone naturel). Son traitement nécessite également une intervention chirurgicale, il faut réinsérer ou suturer le tendon rotulien.

1. La fracture de la cheville

Cette blessure survient après un choc direct et violent ou un mauvais coup de pieds sur le ballon, c’est une véritable cassure d’os, elle constitue un important traumatisme.

Son traitement, selon la gravité, nécessite également soit la pause d’un plâtre, soit une chirurgie.

• La fracture de la jambe

Deux types de fractures peuvent se présenter ici : la fracture classique et la fracture ouverte. Pour cette blessure, la pause d’un plâtre est réservée aux fractures stables (non déplacées). En cas de fracture ouverte il faut veiller aux risques d’infections, on peut en redouter quelques-unes compte tenu de la souillure de la terre. Dans ce cas-ci, un traitement chirurgical est capital. Depuis que l’on recourt à la généralisation des protège-tibias, on constate une nette diminution des fractures de la jambe.

                                                                                                                     TSHIBASSU MUKUNDI Leah